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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/216

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PALMIRA.

de lui faire entendre raison ; que s’il ne pouvait y réussir, il nous emmènerait dans d’autres belles terres qu’il possédait, et que nous n’y manquerions de rien. Roger et moi le remerciâmes mille fois.

Il eut la complaisance d’accélérer son voyage à Rouen, fut trouver le père Roger, et revint au bout de huit jours, muni de son consentement qu’il avait eu beaucoup de peine à obtenir ; mais une dot de quatre mille livres que ce généreux Charles m’assurait avait fini par aplanir toutes les difficultés. Il fallut cependant promettre que je ne sortirais jamais du pays. Mes sœurs l’ont exigé. Que m’importe à moi, puisque j’y vivrai toujours avec mon cher