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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/29

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PALMIRA.

malades, caresser leurs enfans et leur apprendre à lire, peut être accusée de fierté.

C’est fort intéressant, dit négligemment madame de Mircour ; mais en voilà assez. Pour Charles, il était enchanté, et n’aurait pas voulu voir tarir ces naïfs éloges. Il n’y avait que vingt-quatre heures qu’il connaissait Palmira, il l’avait vu entourée de la charmante Simplicia, et de la séduisante Mathilde ; mais il n’avait remarqué que Palmira. Ses passions, généralement impétueuses, n’avaient pas encore eu l’amour pour objet. Enfin l’instant en était arrivé, et Charles n’existait plus que pour aimer Palmira. Il songeait avec délices que, la veille, elle avait daigné lui sou-