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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/30

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PALMIRA.

rire, et l’écouter avec complaisance. Le matin, elle n’avait pas été moins gracieuse. Oh ! comme il desirait qu’un trait sympathique l’eût frappée aussi !

Madame de Mircour s’apperçut de cette prompte et vive impression. Elle se promit de tout observer. Une alliance avec les Sunderland et cette noble famille écossaise, à qui on avait dit que miss Harville appartenait, flattait sa vanité, et l’empêchait de s’alarmer du naissant penchant de son fils.

Telle était la situation de Gros-Venor-Square ; le bonheur, les plaisirs y régnaient généralement. Palmira s’y livrait quelquefois, mais plus souvent encore se trouvait agitée,