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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/37

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PALMIRA.

harmonieuse musique, un banquet splendide, annonçaient que ce serait une des plus belles fêtes qui eussent été données à Londres depuis long-temps.

Palmira, dans sa noble simplicité, ramenait sans cesse les regards sur sa superbe personne. Simplicia était ravissante aussi. La couronne de roses qui ceignait ses beaux cheveux blonds était moins fraîche que sa figure, et ses longs voiles lui donnaient une grace de plus. Nombre de femmes, sans doute, eurent obligation aux favorables masques, qui, dérobant leurs traits, les empechèrent d’être effacées par ces deux jeunes personnes.

Mathilde, un poignard et une lampe