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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/38

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PALMIRA.

à la main, ses vêtemens et son masque blancs, joua son rôle de nonne sanglante avec une effrayante vérité ; mais, cherchant bientôt à inspirer une plus agréable impression, elle fut se vêtir d’un habit à l’espagnole, où sa charmante taille, paraissant dans tous ses avantages, la rangea parmi les femmes les plus remarquables de la fête.

Palmira, enivrée de tout ce qui l’entourait, parcourait les différentes salles avec un indicible plaisir. M. de Mircour ne l’avait pas encore quittée, lorsque sa mère l’appela pour l’engager à s’occuper un peu de la fille du comte D… dont les terres étoient voisines des siennes, en Normandie, et qu’elle venait de