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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/39

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PALMIRA.

reconnaître, la sachant à Londres, dans un groupe de paysannes provençales.

Charles s’était à peine rendu à l’ordre de sa mère, qu’un homme de la plus haute taille, déguisé en général asiatique, s’approcha de Palmira, et lui dit à voix basse : Ma jalouse sultane me laisse enfin libre d’offrir tous les trésors de l’Inde à miss Harville, en échange d’un regard de bonté : fille charmante ! reconnoissez l’amoureux comte de Cramfort, idolâtre de tant d’attraits, depuis le premier jour où il les connut.

En faisant un mouvement d’indignation, Palmira voulut s’éloigner. Il l’arrêta : Ô de grace ! un moment.