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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/68

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PALMIRA.

cesse, elle se rendit chez sa belle-mère ; y pleura, cria, finit par s’évanouir, et jurer qu’elle ne restera pas à Londres si miss Harville a l’effronterie d’y paraître ; que même, pour la réputation de la jeune personne, elle doit partir ; qu’il faut absolument le faire entendre à Élisa. La vieille comtesse répond qu’elle ne peut dicter des lois chez milord Sunderland.

Cramfort entre dans ce moment ; l’état de sa femme redouble, et devient une fureur terrible : il s’assied tranquillement vis-à-vis d’elle, et la regarde sans mot dire. — Oui, milord, contemplez de sang-froid le désespoir où me plonge l’outrage le plus sanglant que j’aie reçu de vous…