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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/96

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PALMIRA.

entre Palmira et la nature entière. — N’accablez pas une infortunée au désespoir, dit enfin ladi Élisa abymée dans sa douleur ; son exaspération est bien pardonnable lorsqu’elle se voit repoussée des bras où elle devait espérer un asile. — En France, madame, on ne regarde pas comme nous appartenant le fruit des erreurs de nos parens ; néanmoins, si Palmira était dans la misère, mes bontés s’empresseraient de l’en retirer. Graces aux vôtres, elle n’en a pas besoin, et cette leçon réprimera peut-être son orgueil. Si elle vous afflige, miladi, j’en suis fâchée : quelle que soit leur conduite, je n’ignore pas ce que l’on doit aux personnes de votre rang ; mais il fallait