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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/97

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PALMIRA.

m’instruire au premier moment de notre connaissance, et ne pas entraîner mon fils dans ce piége. — Un piége ! madame, répéta ladi Élisa avec dignité ; peut-être, sans mon attachement pour la mémoire de Saint-Ange, ne me serais-je pas déterminée à donner ma fille au jeune Charles : au reste, je déclare avec vous que tout est rompu ; je ne conserve d’autre regret que celui de vous avoir mal jugée ; mais il m’était permis de croire que la sœur de Saint-Ange avait quelque rapport de cœur et d’esprit avec lui. — Madame, madame, je ne vois pas que ses grands principes l’aient parfaitement dirigé.

Ô ma mère, dit Palmira, ne l’écoutez plus, elle outragerait jusques