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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 2.djvu/98

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PALMIRA.

aux cendres les plus chères, les plus respectables. Madame de Mircour se leva alors, en disant à ladi Élisa que la prolongation de son séjour à Sunderland ne pouvait plus convenir à personne, qu’elle allait faire ses adieux à milord, et la priait de recevoir les siens. Elle reçut un froid salut, et sortit en lançant sur miss Harville un regard de colère.

À peine fut-elle hors de l’appartement, que la malheureuse Palmira s’écria : Abominable femme ! avec quelle dureté elle vient me faire sentir ma déplorable situation ! Depuis que j’ai quitté les rochers d’Heurtal, que d’humiliations et d’ennuis j’ai éprouvé ! Ah ! il fallait m’y laisser, puisque j’étais réservée à rencontrer des Arabel,