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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/209

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PALMIRA.

La comtesse changea de conversation, et soutint sa gaieté habituelle. Huit heures sonnèrent : Abel avait promis à sa sœur de venir la rejoindre à sept ; il fallut terminer une longue visite, qui ne lui avait pas semblé telle.

Le surlendemain, vers midi, il rencontra la comtesse, qui courait les boutiques, suivie seulement d’un de ses gens. Abel lui offrit son bras ; et, après avoir fait quelques emplettes, ils prirent le chemin de la promenade.

Après avoir causé long-temps sur des choses insignifiantes, madame de Belmont lui dit : On m’avait assuré, précisément le premier jour que je vous vis à la fête de Richemont, qu’il