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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/227

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PALMIRA.

ment que je lui ai vus quelquefois.

Cependant il passait quelquefois devant sa maison, s’y’arrêtait même involontairement, et bientôt passait outre. Un matin, qu’il se promenait à cheval du côté de Chelsea, déjà assez enfoncé dans la campagne, il entendit galoper derrière lui. En retournant la tête, il apperçoit la comtesse également à cheval, accompagnée d’un domestique. En passant près d’Abel elle lui fait un salut, et prend un sentier opposé à la route qu’il suivait. C’était assez témoigner le desir de rester seule ; aussi Abel poursuivait-il tranquillement son chemin lorsqu’on lui cria : Sir Alvimar, sir Alvimar ; et il voit le valet de madame de Belmont, qui accourt