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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/228

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PALMIRA.

hors d’haleine, le conjurer de venir donner quelque secours à sa maîtresse évanouie, enfin dans un état affreux, venant d’être renversée de dessus son cheval. Il le prie de veiller sur elle, tandis qu’il va à Londres chercher un chirurgien et un carrosse, si on peut la transporter.

Abel se fait indiquer le lieu elle est : il y vole, et la voit effectivement étendue par terre, son front couvert de sang, et n’ayant près d’elle qu’une vieille femme qui faisait de vains efforts pour la soulever.

Abel, effrayé, ému, l’emporte dans ses bras à la petite maison, assez isolée, de la bonne veuve, qui la pose sur son lit, et donne du linge pour penser sa blessure. Abel, ne le trouvant pas