Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/30

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
24
PALMIRA.

avec mon cher Saint-Ange, je m’attendris jusqu’aux larmes.

Charles l’assura qu’elle avait autant de vertu, de talens, que d’attraits. Ils continuèrent à s’occuper d’elle, tandis que Louise lui témoignait ses regrets de la voir partir de chez eux. Elle et Roger s’y étaient véritablement affectionnés. Ils ressentaient dans toute son étendue ce charme touchant qui attache les cœurs sensibles aux êtres qu’ils ont obligés. Palmira de même éprouvait reconnaissance et amitié. Quand elle eut terminé ses arrangemens, elle donna un baiser au front de Louise, obscurci par l’idée d’une prochaine séparation. Ma chère, lui dit-elle, des trésors ne pourraient m’acquitter en-