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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/31

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PALMIRA.

vers vous ; mais laissez-moi le doux plaisir d’offrir une bagatelle à l’enfant qui naîtra du meilleur couple qui existe. Louise la supplia de ne pas empoisonner, par un don quelconque, la jouissance qu’elle avait trouvée à pouvoir lui être utile en quelque chose. Palmira n’insista pas, mais glissa, sans être apperçue, dans la layette de l’enfant un rouleau de vingt-cinq louis, et elle mit au doigt de Louise un joli anneau d’or émaillé, qu’elle portait ordinairement ; ce qui enchanta la jeune femme.

Miss Harville vint rejoindre ses parens, et l’on s’apprêta à partir. Ah ! mademoiselle, répétaient, les yeux baignés de larmes, les honnêtes pêcheurs : daignez ne pas oublier la