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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/45

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PALMIRA.

sans que cela altère en rien son amabilité, je le vois atteint d’une rêverie, parfois même d’une profonde mélancolie, étonnante à son âge, et dans une situation aussi fortunée que celle où il est placé.

« Plusieurs de nos compatriotes, instruits de vos projets d’alliance avec la famille Sunderland, lui en ont parlé. Il exalte les charmes, les vertus de la jeune ladi ; mais il ajoute qu’il est bien loin de la mériter. Ce langage m’a surpris ; serait-il survenu entre vous et Sunderland, quelque différend qui pût occasionner les secrètes douleurs d’Abel ? car, je vous le répète, il en est consumé.

« Hier, un de mes secrétaires li-