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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/75

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PALMIRA.

et Armandine persiste à n’avoir d’autre asile que le tombeau sur lequel elle est étendue. À la fin, anéantie par ses cris, sa douleur, elle tombe évanouie ! On l’emporte. Revenue à elle, l’infortunée supplie qu’on la laisse promener comme à l’ordinaire. Ses gardiens redoutaient une nouvelle scène. Cependant ils ne purent résister à ses prières et à ses promesses d’obéissance. Elle vola cueillir des fleurs pour orner le cher et fatal tombeau qui lui avait causé une si violente impression, et tous les jours elle renouvelle ce même hommage. Les chaleurs les plus brûlantes, les frimas les plus rigoureux ne peuvent l’en empêcher.

Malgré que son arrivée ici eût été