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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/76

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PALMIRA.

secrète, elle a transpiré : d’abord on s’en est fortement occupé ; maintenant on n’en parle plus. On n’en parle plus ! reprit Palmira excessivement émue. Ah ! moi, je ne l’oublierai de la vie. Oh ! je voudrais la voir, et jeter une fleur sur cette tombe illusoire ! Alors Louise, prenant la parole, dit qu’elle allait souvent au château, et y était toujours reçue avec bonté ; que si miss Harville voulait descendre avec elle dans la vallée, elle était bien sûre de lui faire connaître la malheureuse comtesse. Palmira accepta avec empressement l’offre de Louise, que l’on réalisa à l’instant. Mais madame de Saint-Pollin, que ce spectacle affectait trop, resta avec sa fille.