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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/77

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PALMIRA.

Charles escorta miss Harville et Louise. La matinée, déjà avancée, était sombre, cependant douce et agréable. En suivant un sentier assez rapide, on fut bientôt aux portes du château. Ils traversèrent les cours sans rencontrer personne, de même un vestibule immense, où le silence qui régnait n’était troublé que par le retentissement sourd de leurs pas. Enfin ils entrèrent dans le parterre, où la nature, bien plus que l’art, faisait croître encore quelques fleurs.

Palmira apperçut deux femmes d’un certain âge, à côté d’une autre agenouillée, qui cueillait des roses. Voilà la comtesse, dit Louise en désignant cette dernière. Une des vieilles femmes, s’avançant vers elle