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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/78

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PALMIRA.

avec un visage riant, lui reprocha de n’être pas venue au château depuis long-temps. Alors Louise présenta deux étrangers. Nous ne sommes pas dans l’usage d’en recevoir, dit la concierge, mais, amenés par vous, bonne et jolie Louise, nous nous ferons un plaisir de l’enfreindre.

Dans cet instant on se trouva près de la comtesse. Elle n’avait pas encore tourné la tête ; mais elle s’était relevée, et Palmira put remarquer sa taille, de la forme la plus élégante, ses longs cheveux blonds argentés, et ses vêtemens d’une batiste extrêmement fine. Entendant un peu de bruit, elle se détourna, et montra le plus charmant visage que miss Harville eût jamais vu. Sa blancheur, la