Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
73
PALMIRA.

langueur de ses grands yeux bleus, ses lèvres décolorées, son costume, ainsi que son attitude, la rendaient parfaitement semblable, dans ce moment, à la plus belle statue de marbre blanc.

Qu’elle est touchante ! s’écria Charles. Pour Palmira, ses pleurs s’échappèrent malgré elle. La comtesse la fixa, en lui présentant une branche de jasmin, que miss Harville posa contre son cœur. Alors la première lui tend un bras d’albâtre, et l’entraîne du côté de son bosquet chéri. On les suivait, lorsqu’en souriant, elle demanda à Palmira si elle éprouvait quelque frayeur. — Oh ! Dieu ! uniquement le plus tendre intérêt. — Hé bien, priez que l’on me laisse seule