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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 3.djvu/80

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PALMIRA.

avec vous. Charles n’était pas tranquille ; mais les femmes de la comtesse l’assurèrent de sa douceur, et l’on se tint à une certaine distance.

Palmira avait toujours à la main la branche de jasmin. Ne vous en parez pas, lui dit Armandine, par-tout où j’ai trouvé des fleurs elles couvraient des abymes affreux. Voici mon intention, reprit Palmira, en la déposant sur le tombeau.

Que vous êtes bonne, dit la comtesse, charmée de cette action… Ma vue vous a affectée, je l’ai bien remarqué : je suis si malheureuse ! Pensez-vous que je cesse de l’être un jour ? — Le ciel ne peut laisser souffrir éternellement un de ses plus beaux ouvrages. Les cruels ! reprit la comtesse