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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/127

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CHAPITRE XLV.




À une fête de Mont-Fierry, j’eus le malheur d’être distinguée de monsieur Carloni ; il me fit faire d’infâmes propositions, que je rejetai avec mépris et horreur. Ce refus le piqua. Il s’obstina à entreprendre une séduction que, ma grande jeunesse, ma bonne-foi, peut-être une imagination trop vive, et sur-tout sa scélératesse, devaient rendre infaillible. J’avais mille occasions de le rencontrer : trois fois par semaine, je portais à la casetta une sorte de laitage préparé à notre ferme, et que madame la duchesse goûtait beaucoup. Toujours Carloni