Aller au contenu

Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/133

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
127
PALMIRA.

confiance et d’abandon. (Ici Paula s’arrêta en baissant les yeux, et, reprenant ensuite d’un ton altéré, elle continua ainsi : )

La prompte et première punition de ma faute, fut un pressentiment de mes maux à venir. Le repos, la gaieté de ma jeunesse disparurent ; je n’osais même plus me flatter qu’au terme des six mois que Carloni avait fixé, je trouverais celui de mes anxiétés et de mes remords. Effectivement, plus cette époque approchait, plus l’homme perfide se refroidissait ; enfin, il devint presque invisible pour moi. L’automne était déjà avancée, madame la duchesse allait retourner à Florence ; je sentis la nécessité de faire prononcer la décision de mon