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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/147

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PALMIRA.

dit donc à cette première : Puisque vous avez eu le courage de revenir dans ce pays-ci, il faut en tirer le meilleur parti possible. — Ah ! madame, j’ose espérer avoir eu là une heureuse idée ; vous rencontrer est pour moi d’un si favorable augure !

Palmira rêvait aux moyens d’améliorer la situation de Paula ; mais, craignant que ce ne fût pas l’ouvrage d’un instant, elle l’invita à sortir des terres de miladi Sunderland, en ayant soin de choisir la distance la plus rapprochée, afin de recevoir promptement les bonnes nouvelles qu’elle espérait lui faire parvenir incessamment. Paula la remercia mille fois, mais avoua qu’elle se trouvait si faible, si faible, qu’il lui était vraiment