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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/202

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PALMIRA.

prompt et excellent effet, la duchesse prit plus d’attention au valet de chambre de son mari, s’amusa de sa gaieté, s’étonna de son esprit, et finit par lui donner toute sa confiance.

Revenons à l’époque où Carloni, dans son laboratoire, osait assurer le succès de son crime. Dans son audacieuse superstition, il croyait atténuer son forfait en jurant à l’Être-suprême, que sa vie entière, sa tendresse, ses trésors, seraient consacrés à l’infortunée dont il méditait la perte.

Le second jour allait finir ; Palmira, ne voulant pas irriter la duchesse sur tous les points, attendait le surlendemain pour quitter Mont-Fierry. Carloni ne lui avait point