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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/218

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PALMIRA.

sans connaissance. Simplicia, qui le suivait, distingue, dans cette confusion, ce nom chéri. Palmira ! Palmira ! répète-t-elle en entrant. Hélas ! elle ne peut la méconnaître. Ma sœur, mon amie, ma compagne ! Mais pourquoi ces larmes, ces cris inutiles ! continue-t-elle au désespoir ! Des secours ! des soins ! Tout le monde lui en doit ici, de même que du respect… Ah ! grand Dieu ! qu’on la sauve, où je meurs avec elle ! Les expressions de miladi, l’état de sir Abel étonnaient les assistans à un degré impossible à dépeindre.

Sir Alvimar rouvre les yeux. Fuyez, fuyez Simplicia, lui dit-il, ce spectacle d’horreur ! Palmira, s’adressant à elle, comme si elle eût pu l’en-