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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/228

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PALMIRA.

« Mon cher Abel, ma bien-aimée Simplicia, recevez mes bénédictions à cette heure suprême !… Il ne faut pas m’appesantir trop long-temps sur vos images. Peut-être le sentiment du regret détruirait-il le calme parfait que j’éprouve.

« Pardonnez-moi le chagrin que je vais vous donner en songeant que je vais habiter un monde où je ne serai ni opprimée, ni humiliée, ni souillée. [1] Je te donne le baiser de la plus tendre

  1. Elle rapporte ici les paroles qu’elle leur avait adressées dans son rêve mémorable qu’elle avait écrit, et que l’on a trouvé dans ses papiers.