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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/229

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PALMIRA.

affection, ma douce Simplicia ; et mon dernier soupir, ô Abel ! est pour toi. »

Si l’on eût présenté Palmira vivante à la duchesse, comme l’enfant de sa fille, certes, elle l’eût rejetée avec indignation ; mais l’apprendre à l’instant d’une si terrible catastrophe, son cœur se brisa ; un torrent de larmes ruissela sur ses joues qu’une expression de chagrin rendait encore plus vénérables. Ange du ciel ! s’écria-t-elle, un grand crime s’est commis sur ton innocente et infortunée personne ; nous n’imiterons point ta générosité ; le coupable sera remis dans des mains vengeresses.

Abel se trouvait dans une si déplorable situation, que sa femme était