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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/230

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PALMIRA.

obligée de contraindre l’excès de son affliction pour chercher à adoucir la sienne. Il ne faut pas, dit-il enfin avec ces sanglots si déchirans chez les hommes, parce qu’on les connaît avares de douleurs, il ne faut pas que ces restes précieux reposent dans un climat où l’on voit des atrocités inconnues aux nations que nous qualifions de barbares. Qu’on les transporte en Angleterre ; qu’ils soient réunis à ceux de ladi Élisa, et qu’une épitaphe digne d’elle instruise tous les êtres sensibles que des siècles entiers ne verront pas renaître une femme plus belle, une ame si pure, si courageuse.

Simplicia applaudit à ce projet. Chère Palmira, dit-elle, il nous