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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/231

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PALMIRA.

eût été si doux de rendre ta vie heureuse ! puisqu’il faut y renoncer, honorons du moins ta mémoire.

La duchesse, haïssant Carloni au même degré qu’elle l’avait aimé, le fit chercher, voulant l’accabler de reproches et sévir contre lui de la manière la plus rigoureuse ; mais il fut impossible de le rejoindre. Quinze jours après, il donna lui-même de ses nouvelles. Sa lettre était datée du couvent le plus austère. Il avouait son crime, se dévouait à la pénitence, ou se soumettait au supplice qu’il avait mérité, si les amis de Palmira voulaient l’y conduire. Ceux-ci, plus affligés que vindicatifs, se décidèrent à laisser ce monstre livré aux tourmens de sa conscience. Ils