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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/34

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PALMIRA.

Arrivées à Nice, nos voyageuses trouvèrent une maison prête pour les recevoir, située à l’entrée de la ville.

La maréchale voulut enfin y vivre pour elle, et ne voir, dans le grand nombre de ses compatriotes qui se trouvaient dans cette ville, que ceux qui lui convenaient parfaitement.

Effectivement, elle se forma une société peu nombreuse et choisie ; elle faisait de fréquentes et agréables promenades. Presque tous les soirs, il y avait chez elle des concerts sans apprêts, dont Palmira faisait les délices. Une fois cependant, que l’on ne s’était occupé que de conversation, on causa et disserta beaucoup sur l’amour. Madame de Saint-André s’exprima sur ce sujet avec une délicatesse,