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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/84

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PALMIRA.

un parti dont je ne pourrai que me repentir.

Déjà, ils parcouraient les riantes campagnes qui avoisinent Florence, on distinguait dans le lointain ses nombreux palais. Carloni faisait remarquer ce bel ensemble à sa compagne, qui l’entendait à peine. En arrivant le soir assez tard, ses angoisses, parvenues à leur comble, s’adoucirent un peu, en apprenant que la duchesse, atteinte d’une légère indisposition, était couchée, et ne verrait les voyageurs que le lendemain matin. Palmira bénit le délai d’une entrevue qu’elle n’aurait pu réellement supporter dans la situation présente de ses esprits.

Carloni la mena à son apparte-