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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/85

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PALMIRA.

ment, séparé seulement de celui de miladi, par une longue et superbe galerie, décorée des richesses d’Italie. Le portrait en grand du feu duc était placé au milieu : ceux de Mortimer et d’Edward à ses côtés ; mais on n’y voyait pas celui d’Élisa ; et sa fille, après l’avoir inutilement cherché des yeux, ne put se défendre des plus accablantes réflexions.

Trois pièces agréablement ornées composaient le logement de Palmira ; des vases de prix, remplis de fleurs et de parfums, y avaient été portés par les ordres précis de Carloni. Une jeune fille vint aussi lui dire : que si elle avait le bonheur de lui convenir, elle se dévouerait entièrement à son service. Palmira la remercia,