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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/86

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PALMIRA.

et se coucha de suite, sans vouloir prendre part au souper qui lui avait été servi. L’excès de la fatigue et de l’accablement lui procurèrent une nuit assez paisible.

Le lendemain, de bonne heure, elle se mit à sa toilette, négligée depuis long-temps ; mais cette fois, desirant paraître belle aux yeux de miladi Sunderland, elle se para d’une robe de mousseline extrêmement fine, parsemée de roses et de lilas blanc, qu’elle avait brodée elle-même. Ses cheveux noirs furent tressés autour de sa tête, et attachés seulement avec une épingle d’or. Sa taille, la perfection de ses traits s’assortissaient très-bien avec cette coiffure grecque.

Lorsque Carloni vint la prendre,