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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/87

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PALMIRA.

il la contempla quelques instans avec le silence de l’admiration, et lui annonça que la duchesse était disposée à la recevoir. Vous tremblez, mademoiselle, ajouta-t-il ; vous avez bien tort. Elle traversa lentement la galerie, et se trouva chez miladi, à qui Carloni la présenta dans les termes les plus flatteurs. La duchesse lui tendit la main avec assez d’aménité ; Palmira la baisa avec respect, et une si forte palpitation, qu’il lui sembla que son cœur allait s’échapper de son enceinte.

Elle s’assit en face de sa nouvelle protectrice, et, dans un clin d’œil, distingua, malgré son trouble, que miladi Sunderland ne ressemblait pas à sa fille Élisa, ni à son fils Edward.