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Page:Roland - Palmira, 1801, tome 4.djvu/89

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PALMIRA.

Ange était si frappante, à ce que lui avaient assuré sa mère, Akinson et madame de Saint-Pollin, qu’elle ne douta pas que la duchesse n’eût fait cette observation, qui pouvait devenir si cruelle et si embarrassante ; mais cette dernière lui dit seulement alors : Vos traits ne me sont pas inconnus. Il est possible que j’aie connu vos parens. Ont-ils vécu à Londres ? Ils n’ont jamais quitté le Northampton-Schire, balbutia Palmira, que pour venir à Paris, étant forcés de s’expatrier par des malheurs de fortune, et c’est dans ces lieux que je les ai perdus. — Vous entrâtes de suite chez madame de Saint-André ? — Non, madame, je