Qu’écrit-il, en fait ? À quoi occupe-t-il ses longues journées de maladie, en chambre ou au lit ? Il corrige les manuscrits ou les épreuves d’œuvres composées antérieurement : la Symphonie en fa, la Sonate op. 101, le quatuor op. 95 ; il s’irrite contre les fautes dont ses éditions sont criblées, et notamment contre l’édition que Steiner a fait paraître, sans la lui montrer, de la Symphonie en la. — Il lit les poètes[1]. Son journal est plein, en 1816, de citations de Kant[2], de Plutarque, des Hindous, de l’Odyssée, sur quelques hexamètres de laquelle (une Aurore) il veut écrire un canon, d’autres antiques ; — en 1817, de Schiller, de Pline, d’Ovide, etc. — Il est occupé de pédagogie, au sujet de son neveu. Il discute avec Carl Czerny, de l’enseignement du piano[3]. Il écrit quelques lieder[4]. Il a composé, à la fin de septembre, une série de chansons écossaises, sur commande de l’éditeur d’Édimbourg George Thomson[5]. Le 14 août 1817, il s’amusera à retravailler un mauvais arrangement, fait par un amateur, de son trio en ut mineur, op. 1 no 3, mis en quintette à cordes. — Il s’intéresse à la réforme de la terminologie musicale, et aux indications chronométriques du
- ↑ Lettre à Steiner, pour lui emprunter Klopstock et Gleim, dans les meilleures éditions les plus récentes.
- ↑ Allgemeine Nuturgeschichte und Theorie des Himmels.
- ↑ no 709 de Kalischer.
- ↑ Der Ruf vom Berge, 13 décembre 1816 ; — Merkenstein, septembre 1816 ; — Der Mann von Wort, novembre 1816. — An die Hoffnung, d’après l’Urania de Tiedge, écrite avant, paraît en avril 1816.
- ↑ Lettre en Lançais à Thomason, 18 jiivier 1817 (no 640 de Kalischer).