de Beethoven, — ses esquisses, publiées par Nottebohm.
Elles sont incomplètes. Nous ne possédons, en deux cahiers, que celles du deuxième et du dernier morceau. Celles du premier morceau semblent avoir rempli les 17 feuilles arrachées du livre d’esquisses de 1815. Et entre les deux cahiers subsistants, devait se trouver un troisième cahier, contenant les esquisses pour le début du dernier morceau.
Elles s’entrelaçaient, dans le cahier de 1815, avec les esquisses très développées du Liederkreis : an die ferne Geliebte, et avec les travaux pour la deuxième sonate pour piano et violoncelle, op. 102, no 2 ; — dans le cahier de 1816, avec la première esquisse du lied : Résignation[1]. Il paraît
- ↑ Cf. Nottebohm : Zweite Beethoveniana, II, p. 321 et suiv. ; p. 552
et suiv.
Voici, plus exactement, l’ordre dans lequel se déroulaient les esquisses :
a) Dans le livre d’esquisses de 1815-1816 (Nottebohm le date, environ, d’un mai à l’autre mai, en attribuant à l’année 1815 la plus grande partie des travaux) :
Esquisses d’un concerto pour piano en ré majeur (inachevé) ; — d’une romance et d’un chœur pour Eleonore Prohaska (un drame patriotique, dont l’héroïne historique, une seconde Leonore, déguisée en soldat, avait été tuée dans une bataille de 1813) ; — ici, les 17 pages arrachées, qui devaient contenir les travaux pour le premier morceau de la sonate op. 101 et pour le lied : Das Geheimniss (qui parut le 29 février 1816) ; — des études théoriques en double contrepoint ; — des travaux pour le premier, le second, et surtout le dernier morceau fugué de la sonate pour piano et violoncelle op. 102, no 2 (dont l’autographe est daté du début d’août 1815) ; — deux Volkslieder, l’un irlandais, l’autre écossais ; — une étude prosodique sur un hexamètre d’Homère ; — la composition du « Chant des esprits sur les
