Aller au contenu

Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/148

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
142
BEETHOVEN

cette page exprime le retour mélancolique de l’esprit de Beethoven au rêve d’hier, évanoui[1]. Chaque membre de la première phrase de l’allegretto, au lieu de monter, s’infléchit en arc dans la basse de l’adagio, avec une progressive lenteur :

[partition à transcrire]

Sur cette basse, la main droite dit, en substance :

[partition à transcrire]

Mais à cette expression de lassitude découragée, qu’intensifient des harmonies poignantes, s’ajoute un dessin en volute, qui se reproduira plus loin jusqu’à dix fois, de plus en plus précipité, et qui caractérise ici la Sehnsucht, — une reptation de l’âme qui s’enroule et se déroule, la pointe en haut, une première fois retombe,

  1. D’après Schenker :
    [partition à transcrire]