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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/153

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

[partition à transcrire]

Ainsi, la ligne mélodique descend, à la voix supérieure, de la lre mesure à la 4me, et remonte, deux fois plus vite, de 5 à 8. Puis, le double mouvement se répète, en intervertissant les rôles de la voix supérieure et de la basse. Et le même jeu se reproduit, à maintes reprises[1]. L’esprit qui crée et construit, joue avec l’alternance des sentiments, avec le balancement des mouvements divers de l’âme : la dépression même lui est un jeu ; l’esprit en rebondit, avec élasticité, comme une balle. Les voix se répondent et se poursuivent, en riant :

  1. De 25 à 33, avec le dessin de basse, à une octave au-dessous alternance de descente et de montée deux fois plus rapide. De 39 à 48 la voix supérieure monte, d’un clan plus décidé, qui s’accélère (47-48 — et puis retombe. — Même jeu encore, de 59 à 81.