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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/157

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

et qu’il lui survive en une construction reposant sur les lois mêmes de la nature et des formes d’art qui en sont issues. C’est à quoi réussit, aussi bien que J.-S. Bach, Beethoven dans l’op. 101, — sans que pourtant on cesse de reconnaître en cette fugue, objectivement bâtie, les traits propres de la figure de Reethoven, aux heures d’humour, cordial, bouffon, un peu bourru, comme dans un jeu d’enfants rustiques, qui se poursuivent et se bousculent, jusqu’à perdre haleine, en s’assénant des coups joyeux (85-195).

Et cette course nous ramène à la Reprise du morceau (Mes. 200). Le début est le même que celui de la première partie. Mais à la huitième mesure (208), tandis que le motif, par bonds descendants, se continue dans la basse,

[partition à transcrire]

la voix supérieure le reproduit, en montant[1] :

[partition à transcrire]
  1. On se souvient que le motif initial est, à l’inverse :
    [partition à transcrire]