non seulement vocales, mais instrumentales — de l’âge mûr.
e serait une curieuse étude à faire — (et H. Boettcher
l’a esquissée) — que celle du « Mot », dans la musique
de Beethoven. Et cette étude devrait s’étendre, par
delà même l’emploi du mot dans sa musique, à ses cahiers
de conversations et d’esquisses, où, comme l’avait déjà
observé H. Abert, se trouvent des expressions parlées, « qui
seulement par hasard ne sont pas devenues des sons », des
jaillissements de la source intime, qui se résolvent en phrases
articulées. Si ces soliloques ont, par endroits, foré l’écorce
musicale et sont parvenus à l’expression verbale, telles autres
expressions mélodiques sont, par contre, au même titre,
des soliloques, que Beethoven eût voulu peut-être garder
cachés, aussi jalousement que les notes de son Journal
Certains aveux de Schindler nous le donnent à croire :
— notamment, à propos de « Der Mann von Wort », ce lied
pourtant simple à l’extrême, et six fois répété, strophiquement,
dont Beethoven s’astreignit à écrire toutes les
six strophes : il eût voulu, nous dit Schindler, ne pas le
rendre accessible au public[1]. Il en affirmait ainsi le caractère
de confidence personnelle, l’engagement pris envers
- ↑ « … Beethoven hahe dieses Lied der Oeffentlichkeit nicht zugänglich machen wollen… »