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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/219

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

Geheimniss » et « So oder so ». Mais sa composition remonte à 1816-1817. Il apparaît d’abord, dans un cahier d’esquisses de la fin de 1816, très incomplet[1], parmi de nombreuses esquisses pour la deuxième et la troisième parties du dernier morceau de l’op. 101, (surtout pour le fugato). À ce moment, Résignation est conçue pour quatre voix (mit 4 Stimmen). — Puis, on la retrouve dans un autre cahier de la seconde moitié de 1817[2], qui est plein d’esquisses de fugues et d’extraits copiés de J. S. Bach : (nous y reviendrons, un peu plus loin). Ici, le lied paraît près d’ètrc achevé. Aussitôt après, surgissent les esquisses du premier morceau de la sonate op. 106, puis du deuxième et du troisième morceaux. Au milieu, l’on voit des esquisses, utilisées ou non par la suite, du premier morceau de la Neuvième Symphonie, et cette remarque : — « Preludien zu Meiner Mess ». — Enfin, des notices d’après un journal de Vienne fixent exactement la date, qui ne peut dépasser les 9-17 décembre 1817.

Ce cahier est donc capital… Il pourrait prendre pour titre : « Mort et Résurrection[3] ». Résignation, qui marque

  1. Cf. Nottebohm : Zweite Beethoveniana, p. 552 et suiv.
  2. Cf. Nottebohm : II. p. 349 et suiv.
  3. Par un curieux hasard — (est-ce un hasard ?) — le cahier d’esquisses de 1816, qui contiendra la première esquisse de Résignation, à 4 voix :
    [partition à transcrire]

    confient aussi l’esquisse d’un « Christ est ressuscité » :

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