Aller au contenu

Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/387

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
373
LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

ces mots : « Dona nobis pacern ! » L La paix qu’elle demande, elle l’a déjà. Et le Dona nobis se superpose exactement à Y eleison et le recouvre : -7—-1 J— —-w- - W , J ’ 1 i 1 j L- i  ! ! » ! .

! *

J i » J L « ~tF e

! 	

_L_ .....L i ? ... ^ Km- e. ht -J Sx e Ce*‘- Nia j

  • u - {j 17

- tAWi, Jî® ~ SJ. Va . -L’âme de Beethoven est dans la paix. C’étaitl’année, c’étaient les mois de la Pastorale... Dans la Messe en ré, tout est changé. L’eleison domine la Messe. Le vieux homme implore la paix. Il ne l’a point. Et le «Dona pacern » de la fin, que, par deux fois, interrompra le tumulte de la guerre — (et sous le fragile tissu, on continuera d’entendre son grondement, jusqu’à la fin) — restera suspendu, dans les voix, sans réponse :

—m—V TV i~~C* H . X t 1 r~ f : j 1 . J L vP ^ 1 e t . ^

  • =» j

V J 1 L . • * î _ _ _ v ^ e ~ WW - - 1. J.-S. Bach nous livre, de même, le sens de sa Messe, quand il reprend, en conclusion, sous les paroles du « Dona nobis », son « Gratins agimns », intégralement reproduit. La Messe se montre ainsi un acte de pieuse reconnaissance, où la joie a le dessus sur les grandes ombres du début. — Combien de secrets de leur pensée ont été inscrits par les maîtres musiciens, dans quelque coin de leurs œuvres, bien en lumière, et cependant inaperçus !