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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/389

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

tueux accords se font réentendre ; mais ils ont monté d’un étage au-dessus, à la sous-dominante ; et, au lieu de suivre une pente ascensionnelle, comme au début : 0 n——rru—q— 1 i 1 !

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i i T ’ÉJ f , if, #• ils se penchent, dirait-on, vers les priants : T~~B tfr-ii-—S—H T" •jr * w Qui ne voit ici la réponse de bonté à l’intercesseur ? Elle redouble chez les suppliants la ferveur et l’émotion de la prière. Celle-ci module, avec des inflexions tendres et douloureuses, où s’épanche un cœur frémissant, qui passe par tous les degrés de lumière, par toutes les nuances, d’intensité (p., /., cresc., decresc.) et d’expression (mutations de tonalités). Mais rien de rude et d’agité. La passion demeure voilée, et son feu, qui se consume à l’intérieur, s’épuise en brefs élans refoulés (trois sf., suivis d’un dim. p.) ; elle semble perdre souffle, reprend son appel au « Kyrie », qui se poursuit en un murmure nostalgique, passant des cordes divisées aux hautbois, puis à l’ensemble des bois et des cors :