Aller au contenu

Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/391

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
377
LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

i§ ...

?j‘ ^ p1±xil m

Je ■ ££*£

A cet endroit, les voix qui, fléchissant (sauf la basse), du ré répété, semblent conclure dans l’humilité, retrouvent un dernier élan pour remonter, le soprano et le ténor, à la dominante et y rester attachés, en une sorte de point d’orgue sur le la... Un froissement d’ailes, dans l’orchestre : C’est le dernier souffle, qui s’efface dans l’air immobile... La grande vision a disparu.

Le premier Hymne évoquait Dieu dans le calme souverain de sa lumière immobile. Le second Hymne le projette, comme le Dieu de la Sixtine, dans le tourbillon créateur des mondes. Gloria !... Il s’en faut que le texte liturgique offre au compositeur la belle unité, organiquement divisée en trinité, du Kyrie.