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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/402

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BEETHOVEN

388 13 E E T n ;o V E X a T L’air immobile vibre, et couve l’éclat de fanfare du Jugement Dernier qui va venir, dans un changement de modulation. C’est le « quoniam tu sanctus », dont la martiale assurance, scandée par le bondissement d’un mètre guerrier, à contre-temps s’appuie (« quoniam »... « parce que » ...) sur l’inébranlable masse du Tout-Puissant. Cette affirmation héroïque, qui s’achève par Y amen, ramène Vin gloria. Le contenu du texte liturgique est épuisé. Et maintenant, la musique, libérée, coule à pleins bords. La solide structure fuguée de Vin gloria, dont des accents multipliés ( < > ) accusent le rythme de volonté, s’anime peu à peu et s’élargit, par murailles mouvantes, par grands troupeaux de vagues sonores qui se succèdent ;