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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/406

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BEETHOVEN

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B E E T FI O Y E X

Mais 1 obstacle, nous l’avons dit, n’a jamais fait reculer volonté. Elle s’affirme, dès le premier accord. Croire, pour lui, c est vouloir croire. Mais cette volonté n’est point l’affirmation précaire d’un individualisme crispé. Elle est la marche cl une armée. Et cette armée porte l’étendard de la « jeste Burg ». Beethoven a donné la clef de la phrase initiale de son Credo :

Elle est la même que celle de son : « Gott ist eine feste Burg » 1 :

1. Autographe de Beethoven, daté : « Wien den 12ten ; Januar 1825 », et reproduit on fac-similé, dans la grande édition du Beethoven de Paul Bekher, p. 131 de l’appendice.

Ce thème du Credo ne fut pas trouvé du premier coup. Dans les esquisses, étudiées par Nottebohm (II, p. 148 et suiv.), Beethoven avait presque achevé le Gloria, il flottait encore, pour le Credo, entre des dessins beaucoup moins énergiques, et, pourrait-on dire, participant à la soumission du Kyrie :

Beethoven ; il stimule plutôt son énergie, avec le désir de le briser. Et le Credo a été pour lui un déchaînement de la Crli- & Cw-^6 or, K-uuvq M-hawt.Pe-iUvi ¥