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Page:Rolland - Beethoven, 3.djvu/411

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LE CHANT DE LA RÉSURRECTION

l’appuient, discrètement. A peine a-t-il Fini (et les autres voix soli, mezza voce, reprennent le message), que dans les clarinettes et les bassons le sang se met à battre en rapides pulsations ; les violons entrent en jeu, mais exceptionnellement réduits (nur einige Violinen, 2 violoncelle, 2 violen). Et, sur le mot de « spirilu sancto », une douce llûte susurre des notes d’appel, tenues à contre-temps, et de longs trilles pp. de rossignol — (ou bien faut-il y voir, comme on a dit, battre des ailes et flotter dans l’air la colombe O R n’importe !...). C’est une vision brève de pastorale sacrée, dont on trouverait chez Hændel certains traits inspirateurs, et qui n’a pas été oubliée par Berlioz 2. Elle s’achève, par 1. Dans la partition autographe, citée par Nottebolim, la partie de flûte de Vincarnatus est plus simple que dans le Mcxtcdéfinitif ; et Nottebolim y voit planer la colombe :

2. La pastorale est traditionnelle, à cet endroit de la Messe. On sait l’exquis dialogue du soprano et de la flûte, clans 1’ « Et incarnatus <> de Mozart (Messe en m mineur). Mais le plus curieux C3t que la